C’est un choix éditorial qui choque jusqu’à certaines personnalités de la gauche américaine. L’association de défense des droits civils ACLU vient de caviarder un texte sur l’avortement de la défunte juge suprême Ruth Bader Ginsburg, passionaria des progressistes, parce qu’il parlait des « femmes » se faisant avorter. Intolérable pour les tenants du wokisme !

RBG doit se retourner dans sa tombe. La juge fédérale, qui est une véritable icone dans les rangs de la gauche progressiste en raison notamment de ses prises de position féministes, vient d’être mise à l’amende par l’American Civil Liberties Union (ACLU), une association prestigieuse de défense des droits civils basée à New York.

Tout en souhaitant rendre hommage à l’ancienne juge de la Cour Suprême, le compte Twitter de l’ACLU, a décidé de caviarder allègrement un texte de RBG sur l’avortement pour effacer toute référence genrée. La juge avait eu en effet le mauvais goût d’évoquer « les femmes » ayant recours à l’avortement… alors que les identités de genre sont beaucoup plus complexes que cela comme nous le savons tous.

Une bévue corrigée de main de maître par les équipes de l’ACLU qui ont transformé le texte selon les canons du wokisme, en se contentant de mettre entre crochets la version adaptée à notre époque.

« La décision d’avoir ou non un enfant est centrale dans la vie [d’une personne], leur bien-être et leur dignité (Ndlr. Les pronoms, qui sont genrés en anglais, ont également été modifiés). Quand le gouvernement contrôle cette décision pour [les personnes], ,[ces personnes] ne sont pas traitées comme des adultes à part entière ».

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