Il assurait qu’avec lui le le ring serait un « safe space » et qu’il n’userait pas de ses privilèges d’hommes pour gagner ses combats. Joe Gacy, le nouveau catcheur woke de la WWE, s’est pris une belle déculottée pour son premier combat, sous les huées et les rires d’un public ne goutant guère à la théorie du genre et aux avancées progressistes.
C’est un joli pied de nez que l’Amérique profonde vient d’adresser aux élites des grandes villes. La WWE, l’organisation de catch professionnel, sport-spectacle aux personnages hauts en couleurs adoré des ploucs des terres du milieu et méprisé des élites des deux côtes, vient de lancer sur le ring le premier catcheur Woke de l’histoire.
Joe Gacy, le nom de ce nouveau personnage portant une chemisette boutonnée jusqu’au col et enlaçant tendrement ses adversaires, est entré sur scène pour faire la leçon au public d’Orlando (Floride) venu en nombre assister aux combats hebdomadaires de la WWE. Un discours dégoulinant de bien-pensance et de poncifs Woke, qui a été copieusement sifflé par l’ensemble du public.
Ce ring « est plein de conflits, depuis la plus petite micro-agression jusqu’aux attaques les plus haineuses. Je viens vers vous ce soir avec un état d’esprit de résolution de conflit« , a indiqué Joe Gacy, avant de préciser qu’il n’avait « pas besoin d’utiliser (son) privilège d’homme pour obtenir » ce qu’il voulait.
Et le catcheur Woke de poursuivre, en réponse aux sifflets descendant des tribunes. « Je suis persuadé que nous pouvons parvenir à l’unité et à la tolérance pour tous. Je peux être l’homme qui va vous montrer que nous pouvons avoir la paix dans ce safe space« .
Son adversaire du soir, Cameron Grimes, n’a malheureusement pas été du même avis. Il n’aura pas fallu cinq minutes à ce gaillard peu porté sur les boniments progressistes, pour écraser Joe Gacy et l’idéologie Woke sous les éclats de rire jubilatoires du public… qui attend désormais avec impatience de revoir Joe Gacy se prendre de nouvelles raclées.